Sous l’ordre d’un Directeur en fonction, le journaliste reporter Soleil Ntumba Mufike a été violemment agressé ce vendredi 01 septembre par les agents de la Direction Provinciale de Migration à Kananga, alors qu’il était en plein exercice de son métier.
L’incident s’est produit lorsque Mufike filmait le déguerpissement de la famille du Directeur adjoint de la DGM située sur l’avenue Kasavubu dans la commune et ville de Kananga.
En effet, ce professionnel de média cherchait à recueillir des informations auprès des parties prenantes, il a été soudainement pris en partie par le Directeur qui a ordonné à ses subordonnés de l’agresser physiquement.
“Chers tous, je viens ici signaler l’agression physique dont je suis victime de la part des agents et cadres de la Direction provinciale de migration sur ordre du Directeur Provincial présent sur le lieu. J’ai perdu mon micro de la caméra pendant cette agression. J’étais en plein filmage du déguerpissement de la famille du Directeur adjoint de la DGM, comme journaliste j’ai fait mon travail équilibré d’une part avec la famille victime et d’autre part avec le service de la cour d’appel ainsi que la partie qui a gagnée le procès de la parcelle située sur l’avenue Kasa-Vubu au coin de l’avenue Dibanda. Des insultes et autres menaces ont été proférées à mon endroit par ces agents se la DGM”, A expliqué ce journaliste.
En colère contre cette bavure à l’endroit des professionnels de média, les journalistes du Kasaï Central dénoncent ce comportement indigne contre la liberté de la presse.
” Il est inacceptable qu’un Directeur d’une institution publique ait donner l’ordre de violenter un journaliste simplement pour avoir exercé son droit d’informer la population”, se sont-ils indigné.
Après cet acte ignoble, des réactions condamnations se sont fait entendre de la part des associations de journalistes et défenseurs des droits de l’homme qui exigent une enquête approfondie pour identifier et punir les responsables de ces actes. Ils appellent également les autorités compétentes à garantir la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur métier et à prévenir de tels actes de violence.
“La liberté de la presse est un pilier fondamental de toute démocratie digne de ce nom. Les journalistes ont le devoir de rapporter les faits de manière indépendante et transparente, sans craindre de représailles. Les agressions contre les journalistes portent atteinte à ce principe essentiel et entravent le droit des citoyens à être informés de manière objective. L’affaire du journaliste Soleil Ntumba Mufike met en lumière la nécessité de prendre des mesures concrètes pour protéger les journalistes et garantir leur sécurité. Les organismes de défense des droits de l’homme et la société civile continueront de se mobiliser pour faire respecter la liberté de la presse et mettre fin à toute forme d’agression contre les professionnels des médias”, ajoute ce membre de la société civile”, dit un membre de la société civile.
Il est primordial que les autorités prennent des mesures immédiates pour assurer la sécurité de tous les journalistes et punir les responsables de cette agression injustifiée. Seule une action ferme et déterminée permettra d’endiguer cette menace grandissante à la liberté de la presse en RDC.
PM