La synergie des femmes pour le développement du Congo (SFDC), s’est exprimée à cœur ouvert à propos des élections du 20 décembre dernier qui se sont déroulées sur l’ensemble du territoire national. Pour cette organisation qui regroupe des femmes de la société civile et politiques, ces scrutins ont été émaillés des irrégularités dès le départ jusqu’à la fin du processus électoral.
Toutefois, la structure encourage des femmes leaders à la participation à la chose publique pour une meilleure représentativité comme l’exige des lois de la République démocratique du Congo.
BiBiche Kelalu, Présidente Synergie des femmes pour le développement du Congo et candidate aux élections du 20 décembre dernier s’est dit satisfaite d’avoir participé à cet exercice démocratique. Néanmoins, elle a déploré les résultats publiés par la commission électorale nationale indépendante(CENI).
« Je suis heureuse d’avoir pris part à l’élection législative car, en tant que femme candidate, j’ai prémièrement repondue à l’appel du chef de l’Etat, la femme était présente à tout le niveau, elle a battue campagne, dommage! Le résultat n’etait pas satisfasant, la CENI pouvait mettre en place des stratégiés pour que la femme se retrouver», a-t-elle déclaré.
Pour sa part, Jocelyne Ilunga Numbi, 1ere vice-présidente chargée de l’administration de cette organisation a fait entendre que durant la période plusieurs dégâts et violences ont été enregistrés à Lubumbashi chef-lieu du Haut-Katanga. Elle estime voir lors des élections des gouverneurs une femme à la tête de cette province.«Je demande aux autorités de protéger la femme face à toute ces formes des violences pendant le processus électoral››.
Dans la même veine, jolly-jolly Tambwe 2e vice-présidente en charge des questions politique de cette même structure a quant à elle, révélé que la femme à été utilisée comme de marche pied lors des éléctions par des chefs des partis situation qui explique le faible taux de réprésentation de la femme au parlement.
«Je suis étonné, la femme était présente pendant le processus électoral, malheuresement, les chefs des partis ont utulisés des femmes comme des marches pieds pour atteindre leurs objectifs, pourquoi pas faciliter la participation politique de la femme? la femme a été victime des beaucoup des violences voire financière,je pense qu’avec notre président Félix Tshisekedi qui est le champion de la masculinité positive, il pourra récompenser la femme dans les postes nominatives , ce qui se passé c’est une façon de décourager la femme, nous disons non! Nous allons continuer et sachez qu’ en 2028, il n’y aura plus de femmes élues», a-t-elle conclu.
La résolution 1325 de l’ONU encourage la participation des femmes à la gestion de la chose publique ainsi qu’à la recherche de solutions pour la paix et la sécurité, l’actuelle loi électorale dans son article 13 encourage notamment les partis et regroupement politique à aligner au moins 50% des femmes sur les listes pour être exempté du caution.
Rédaction