Suivant de près l’évolution du processus électoral de son pays, après le retrait de sa candidature de la course à la magistrature suprême en République Démocratique du Congo, Joseph Ngoie wa Ngoie en homme avisé, ne cesse d’interpeller les acteurs politiques sur le danger de s’en tenir à la tenue du scrutin du 20 décembre au moment où les doléances des uns et des autres ne convergent pas.
Dans un message télégramme largement partagé sur les réseaux sociaux et diffusé sur la chaîne de télévision C24PLUS, Joseph Ngoie wa Ngoie félicite le Chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI pour son implication dans le déroulement du processus électoral jusqu’à ce Stade.
« Bien qu’il reste beaucoup à faire, je félicite le président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI et son gouvernement pour les efforts financiers déployés».
Bémol tout de même, face à la menace du report des élections, Joseph Ngoie wa Ngoie invite le Chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI à prendre des mesures qui s’imposent pour un schéma de la transition dans l’objectif d’éviter un chaos au pays.
«Pour enrayer la profonde crise institutionnelle, sécuritaire et sociale ajoutée à des élections non crédibles, non fiables, implosives qui taraudent les esprits des politiciens et du peuple congolais dont les conséquences compromettraient dangereusement l’avenir du Congo et conduiraient inexorablement le Congo à des contestations et des conditions de vie de plus en plus difficiles pour les populations congolaises dans une situation de vulnérabilité économique et sociale. C’est dans ce contexte que le peuple congolais vous demande, Monsieur le Président Félix Antoine TSHISEKEDI d’ouvrir une page de la transition pour donner à la République Démocratique du Congo une chance de renaître et de se reconstruire sur des nouvelles fondations, porteuses d’espoir et d’espérance», explique-t-il.
À en croire ce Congolais de la diaspora, le Président sortant Félix Antoine TSHISEKEDI et les autres candidats présidents à la course vers la magistrature suprême doivent privilégier pour l’intérêt du peuple la page de la transition tout en dénonçant les mauvaises conditions sociales dans lesquelles vivent les peuples.
«Nous traversons une période extraordinairement difficile pour le Congo et des millions des Congolais de l’Est par la perte des acquis du développement qui menace la vie des Congolais, leurs emplois et leurs moyens de subsistance, la pauvreté qui augmente, le niveau de vie et les taux d’alphabétisation baissent, et les acquis en matière de nutrition et de santé reculent, le poids de la dette ne cesse de s’alourdir, les pauvres sont laissés à la traîne dans une tragédie de l’inégalité et de corruption, ce rétrécissement radical du progrès économique et social créé une période de bouleserments dans l’économie, la politique et les relations géopolitiques pendant que certaines économies avancées consacrent des milliers de milliards de dollars à des programmes de dépenses et à l’achat d’actifs par les banques centrales», révèle-t-il.
De ce qui précède, Joseph Ngoie wa Ngoie estime qu’une fois que la présidence du gouvernement qu’il qualifie de transition pour la paix aura été installée, mettra en place immédiatement deux axes utiles à savoir : un cadre permanent de concertation et de suivi pour identifier la nature et les modalités d’accompagnement. Et que dans le cadre Macro-économique et financier, les politiques publiques assureront la continuité de l’État et garantir la qualité et la moralisation de la gestion publique, la mobilisation accrue des recettes intérieures intégrées à l’élargissement de l’assiette fiscale et la maîtrise des exonérations soutenues par l’interopérabilité des régies de recettes, les douanes et les impôts, pour mieux identifier les assujettis à l’impôt et au paiement des taxes, l’approfondissement de la digitalisation des procédures fiscales et douanières, des nouvelles initiatives telles que les routes à péage et le financement de projets par la diaspora seront expérimentés ».
Signalons tout de même que selon Joseph Ngoie Wa Ngoie l’objectif de la transition étant de refondre l’image de la structure étatique congolaise avec pour conséquence la renaissance des institutions afin d’éviter le chaos.
Henry Ngindu