Les femmes s’organisent aussi à leur manière pour affronter les joutes électorales prévues en décembre. Voilà le sens qu’il faut attribuer à la cérémonie de la signature de la charte mardi 9 mai 2023, par l’Union des femmes engagées pour la réélection de Félix Tshisekedi (UFERF), dans la salle événementielle du ministère des affaires étrangères situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
Dans son speech, Mamie Mujanyi Free Box, présidente du Mouvement international des Femmes d’Afrique(MIFDA), et l’initiatrice de l’UFERF a fait savoir devant l’assistance que la signature de la charte vise à assurer un deuxième mandat au Président Félix Tshisekedi, une majorité parlementaire compacte à l’assemblée nationale et dans les Assemblées provinciales, mais aussi une représentativité de la femme dans toutes les institutions du pays.
Pour elle, la date du 9 mai 2023 reste gravée dans les annales de la sphère politique congolaise avec cette prise de responsabilité des femmes issues des regroupements politiques et de la société civile.
“Les femmes engagées à la réélection du Président Félix Tshisekedi, rassure qu’aujourd’hui est un grand jour pour la femme congolaise. Nous avons sceller à travers la signature de notre charte, un partenariat gagnant-gagnant entre le Chef de l’État et les femmes de la RDC réunies au sein de l’UFEREF. Nous travaillons pour lui accorder un second mandat, vu son bilan positif”, a-t-elle expliqué .
Selon l’idéologie de cette plateforme électorale, l’UFEREF se donne comme mission de travailler avec toutes les parties signataires de la charte pour l’augmentation du taux de la représentation de la femme dans toutes les instances du pays.
Il convient de souligner qu’après la salle événementielle du ministère des affaires étrangères, le présidium et toutes les participantes se sont dirigés vers la place royale où la signature de la charte ouverte à tout le monde s’est poursuivie.
Jérémie Ngunga Léman