Le collectif de mouvements citoyen AMKA Congo déplore avec la dernière énergie la violation de la loi électorale par certains candidats aux législatives nationales et provinciales qui affichent des calicots et affiches dans leurs bases respectives.
Cette révélation pressante a été formulée ce mercredi 15 novembre, par une cohorte de jeunes citoyens issus des différents mouvements, dans un mémorandum déposé à la Cour constitutionnelle.
“Nous avons constaté ici à Kinshasa et ailleurs que certains prétendants candidats aux élections de 2023, ont exposé leurs photos devant certains bureaux de vote à Kinshasa et comme en Province comme si la CENI avait engagé ces derniers à mobiliser la population sur l’identification sous l’oeil impuissant de l’autorité de régulation à la matière ainsi que la justice“, ont-ils déploré.
Pour ces jeunes, la commission électorale nationale indépendante (CENI) et ces candidats doivent se soumettre au respect du calendrier électoral qui était publié par cette dernière dans son premier communiqué. Ces derniers constatent que dans plusieurs villes et territoires de la République, plusieurs candidats à la députation nationale et provinciale ont placé des affiches avec leur numéro de référence aux listes électorales. Et celà, en violation de la loi électorale en cours.
“La CENI avait réceptionné plus de 23. 000 candidatures et ces candidats doivent se soumettre au respect du calendrier électoral qui était publié par la CENI. Dans son communiqué, il a annoncé la date du lancement de la campagne électorale pour toutes les législatives le 18 ou le 19 novembre 2023 fort malheureusement, ce dernier n’est pas respecté par plusieurs candidats. Vous constatez que dans plusieurs villes et territoires de la République plusieurs candidats à la députation nationale et provinciale ont été affichés avec leur numéro de référence aux listes électorales et cela en violation de la loi électorale en cours“, ont-ils conclu.
En revanche, AMKA CONGO félicite le Vice-ministre, ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières d’avoir instruit les maires des villes à enlever les effigies sur les panneaux avant le lancement officiel de la campagne électorale à travers le pays prévue le 19 novembre prochain.
Dans la foulée, ce collectif saisit le Président de la Cour constitutionnelle d’instruire les différents parquets disséminés sur l’étendue du territoire national de se saisir de tous ces candidats qui ont violé la loi électorale en débutant la campagne électorale avant la date fixée par la centrale électorale et d’appliquer la rigueur de la loi. Pour ce faire, L’AMAK CONGO recommande à la CENI de mettre au clair la question des duplicatas par rapport aux cartes effacées avant les élections du 20 décembre prochain.
Jérémie Ngunga Léman