Le président Tshisekedi brosse un bilan pour le moins positif de la liberté de la presse sous son mandat.
« La situation de la presse se porte de loin mieux qu’avant », a déclaré le chef de l’État congolais ce mardi 14 novembre dans son discours sur l’état de la nation devant le congrès.
Il en va pour preuve plus de 30 points gagnés par le pays dans le baromètre de Reporters sans frontières (RSF) sur la liberté de la presse. Mais également, des actions pour améliorer le cadre juridique et réglementaire de l’exercice du métier. Allusion faite de la promulgation en mars dernier de la nouvelle loi sur la liberté de la presse.
Félix Tshisekedi a rappelé son engagement de faire de la presse libre et responsable le véritable 4ème pouvoir de notre pays.
Ce discours intervient alors que la liberté de la presse bat de l’aile actuellement dans le pays avec notamment l’arrestation depuis le 8 septembre, du journaliste le plus suivi sur Twitter, directeur de rédaction adjoint d’Actualite.cd et correspondant de Jeune Afrique et Reuters, Stanis Bujakera.
Le journaliste a été arrêté suite à la publication le 31 août sur le site de Jeune Afrique d’une information s’appuyant sur une note interne de l’Agence nationale des renseignements et qui mettait en cause les renseignements militaires dans l’assassinat du député national Chérubin Okende en juillet dernier.
Texte d’Infos.cd