Lundi 30 octobre 2023 est un jour inoubliable pour la classe politique congolaise, car la cour constitutionnelle devra rendre la liste définitive des candidats retenus à l’échéance présidentielle du 20 décembre prochain.
Tous les congolais ont le regard fixé sur la Cour constitutionnelle, qui doit rendre ce lundi, son arrêt définitif et irrévocable sur le contentieux de candidature du président de Ensemble pour la république. Moïse Katumbi n’est pas le seul candidat visé par une requête de contestation de candidature mais sans doute son dossier est le plus sensible, il y a aussi Félix Tshisekedi, président sortant et candidat à sa propre succession soutenu par une coalition politique dénommée l’union sacrée de la nation, accusé par Seth Kikuni Masudi, candidat également à ce niveau de compétition de faire ajouter un autre nom sur son dossier contrairement au dossier de 2018 où ce porteur de la requête fut le candidat président le plus jeune.
Moïse Katumbi est visé par une deux requête du candidat président de la République Noël Tshiani et de Junior Tshivuadi qui sollicitent l’invalidation de sa candidature justement pour «défaut de nationalité congolaise d’origine » et «défaut de nationalité, corruption et transfert illégal des minerais vers une autre destination »
Pour revenir au cas Moïse Katumbi, il faut dire que le certificat de nationalité atteste que l’on est congolais, mais ce n’est pas suffisant d’être candidat président.
Pour Thambwe Mwamba “La loi électorale et la constitution de la République sont claires sur le fait qu’il faut être congolais d’origine, c’est-à-dire être né de père ou de mère congolais pour être candidat à la magistrature suprême dans une émission du 18 octobre 2018.
Tenant compte de cette disposition, le président de Ensemble pour la république peut certainement détenir un certificat de nationalité ou un passeport congolais, mais il devra prouver que son père ou sa mère étaient congolais d’origine.
Sans susciter de polémiques familiales, il faut rappeler qu’un demi-frère de Katumbi, en l’occurrence l’homme d’affaires Katebe Katoto, affirmait il y a quelques années que la mère de Katumbi serait zambienne.
Dans tous les cas, le dernier mot revient à la Cour constitutionnelle, qui va boucler ce dossier sur base des éléments en sa possession, sur la validité ou non de la candidature du président du TP Mazembe Englebert.
Rédaction