Depuis des années, la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-Central, en République démocratique du Congo, est confrontée à un problème majeur. Des érosions continuent de ravager la ville malgré les promesses non tenues des autorités provinciales.
Selon le constat fait par votre média, ces érosions causées principalement par des pluies torrentielles et une mauvaise gestion des eaux de ruissellement, ont transformé les rues de Kananga en véritables ravins boueux. Les maisons sont menacées de s’effondrer à tout moment, et les infrastructures essentielles, telles que les écoles et les hôpitaux sont en danger.
Face à cette situation critique, les dirigeants de Kananga ont promis à maintes reprises de prendre des mesures pour stopper les érosions et protéger la population. Des projets de drainage et de renforcement des sols ont été annoncés. Malheureusement, ils n’ont jamais abouti à des résultats positifs.
Le manque de leadership et la mauvaise volonté des dirigeants locaux sont les principales raisons de l’échec de ces projets. Les ressources allouées sont souvent détournées ou mal utilisées et les délais de mise en œuvre sont constamment repoussés. Pendant ce temps, les érosions continuent de s’aggraver, mettant en péril la vie et les biens des habitants de Kananga.
“Il est temps que les dirigeants de Kananga prennent leurs responsabilités et agissent de manière décisive pour stopper ces érosions. La vie et le futur de milliers de personnes en dépendent“, a dit Kevine Kalonji, habitant de cette contrée.
D’après lui, les habitants de Kananga méritent d’avoir des dirigeants engagés et responsables prêts à prendre des mesures concrètes pour protéger leur ville :”Il est temps de mettre fin à l’inaction et de sauver Kananga des ravages des érosions. La population ne peut plus attendre, elle a besoin d’une action immédiate et efficace”, a-t-il déclaré.
Rappelons que plusieurs projets allant dans ce sens ont été initiés dans cette partie de la RDC, mais aucun de ces derniers n’a abouti à des résultats positifs.
Pascaline Milemba
