Des centaines jeunes filles ont été équipées pour lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) pendant cette période électorale.
Cette causerie éducative qui a eu lieu samedi 14 octobre dernier et qui a réuni des une centaine de jeunes filles a été organisée par l’ONG femmes mains dans la main pour le développement intégral (FMMDI) en collaboration avec le cadre de concertation de la jeune fille avec comme thème :”Sensibilisation de la communauté pour la transformation des normes socioculturelles afin de protéger les filles des pratiques qui encouragent les VBG pendant la période électorale”.
En effet, ces apprenantes venues de différents coins et recoins de la ville de Kananga ont appris des matières et des stratégies qui leur permettront de s’y prévenir durant les scrutins de décembre prochain.
Pour la directrice pays de l’ONG FMMDI, l’activité est d’une importance capitale car elle réveille la gente féminine qui a subi plusieurs formes de violences basées sur le genre en cette période électorale. Dans la même veine, elle déplore cependant que la plupart des filles sont utilisées de marche pied dans de partis et regroupements politiques.
“Pendant la période électorale nous faisons face à beaucoup de soucis liés à l’encadrement des filles, la plupart sont utilisées soit comme serveuses soit comme protocole dans des partis et regroupements politiques alors que nous nous battons pour que la jeune fille occupe les postes de prises des décisions au sein de la communauté dont ces familles politique. Il était question pour nous aujourd’hui de réveiller ces dernières de ce sommeil profond”, avait déclaré Nathalie Kambale.
Face aux multiples problèmes et harcèlement sexuel que subissent des femmes, cette actrice des droits des femmes à appeler les jeunes filles à braver la peur afin d’atteindre le sommet.
“Nous sommes conscients des harcèlement et autres forme des VBG que subissent les femmes durant cette période, mais nous leur avons demander de n’est pas céder aux tentations pour préserver l’image positive de la femme en générale,” avait-elle trachée.
Pascaline Milemba