Le député national, Éric Ngalula a déposé ce mardi 19 septembre, à l’Assemblée nationale deux interpellations pour le ministre des finances et le second vise le gouverneur de la Banque centrale du Congo(BCC) afin d’éclairer l’opinion sur la relance de la société MIBA et la dépréciation des Francs Congolais face aux dollars américains.
Soucieux de la souffrance du peuple suite à la dépréciation des Francs Congolais face aux dollars, l’élu de Lupatapata dans la province du Kasaï-Orientale explique l’implication du gouverneur de la Banque et son rôle à jouer dans cette situation qui met en mal la population congolaise en difficulté.
“Les francs congolais continuent à perdre aujourd’hui plus de 30 % malgré la réunion que le président de la république avait tenue où ont pris part le ministre des finances , le ministre de l’économie, l’inspecteur général des finances, le gouverneur de la Banque centrale”, lit-on dans ce document.
Dans sa casquette d’un parlementaire, Éric Ngalula affirme que la constitution donne
au gouverneur de la Banque le plein pouvoir pour la politique monétaire.
“Alors que la constitution et les textes de ce pays donnent le plein pouvoir à la gouverneur de la Banque centrale du Congo pour la politique monétaire, donc qu’elle vienne nous expliquer de l’Assemblée car le pouvoir d’achat des Congolais et le panier de ménagère ça va plus“, renseigne le même document.
Dans la même lancée, ce dernier rappel les bienfaits de la société minière de Bakwanga (MIBA) et appel à sa relance car selon lui, “plusieurs fois le ministre des finances a toujours estimé que la MIBA dans son état actuel est un grand trou noir dans lequel il ne peut jetter l’argent de l’État “, a-t’il affirmé tout en exigeant la relance de cette société car a-t-il dit, ça fait partie des promesses de l’actuel chef de l’État pendant la période de la campagne électorale des élections de 2018 qui l’avaient amené à la magistrature suprême.
Très clair après le dépôt de ses interpellations l’élu de Lupatapata explique que sa démarche est différente de la motion de défiance car le travail d’un député est de contrôler les affaires de l’État dit n’est pas contre le président de la république ou du gouvernement.
En rappel, le plan de la relance minière de Bakwanga avait été validé le 6 janvier à Kinshasa, au cours de l’atelier de restitution et de validation de ce document président par la ministre du portefeuille.
John Tshiabambi