Dans le souci de mener à bonne fin l’immense projet : “Un hectare pour un étudiant”, dont il est l’initiateur principal, Patrick Onoya Thambwe a effectué une visite d’inspection, samedi 09 septembre, dans la province du Kongo-Central précisément dans le territoire de Songololo.
À en croire ce lobbyiste et stratège en investissement, le motif de son itinérance dans cette localité transfrontalière était de s’imprégner davantage des vastes étendues des terres arables, qui dans un futur proche, seront octroyées aux étudiants congolais de manière générale, en particulier ceux de l’Unikin. Cela dans l’optique de mettre les bouchées doubles, notamment en ce qui concerne le balisage du chemin pour la matérialisation de ce vaste projet agricole.
Pour ce faire, le jeune leader Patrick Onoya a échangé tour à tour, avec Evariste Kazadi, administrateur du territoire de Songololo, ainsi qu’avec Mfumu Prosper Ndebo, chef coutumier de cette entité. Il était question lors de leurs échanges fructueux, de faire l’étude approfondie sur les mécanismes ad-hoc pouvant aboutir effectivement à la réalisation dudit projet.
À l’issue de cette séance de travail, sous la bénédiction de l’administrateur du Territoire de Songololo, 100.000 hectares de terres agricoles ont été finalement cédées par l’autorité coutumière de cette entité à ce projet florissant : Un hectare pour un étudiant. C’était en présence du représentant personnel de Barthélémy Kalambay, doyen de la Faculté des Sciences économiques de l’Université de Kinshasa.
Au bout du compte, le professeur Patrick Onoya Thambwe a dévoilé à l’opinion, les raisons de son dévolu jeté d’abord sur le territoire de Songololo.
“Nous sommes à la frontière entre la RDC et l’Angola, précisément à Lufu dans le territoire de Songololo. Ce milieu est idéal pour y développer des projets d’agro-industrie. Non seulement que cela offre une facilité de l’importation des intrants agricoles à travers l’Angola. Mais aussi, cela peut permettre de développer le commerce transfrontalier pourvoyeur de devises“, a-t-il laissé entendre au finish.
Tichick NGONGO
