L’éducation sexuelle des enfants est un facteur stressant pour les parents, a affirmé ce jeudi, Maître Ruth Kusongisila, activiste des droits des femmes et enfants, lors d’un entretien avec l’ACP.
«Enseigner les cours de la sexualité dans des écoles, c’est une bonne idée; mais les enseignements doivent être adaptés à la catégorie du niveau de chaque enfant, malgré que cette dernière reste un facteur de stress pour les parents », a-elle dit en substance.
Elle a fait savoir que l’option de programmer l’éducation à la sexualité parmi les cours réguliers, a pour avantage d’orienter les enfants sur les questions de sexualité qui ne peuvent-être abordées en famille avec les parents.
Parlant des inconvénients, Mme Kusongisila a souligné que l’éducation à la sexualité suscite la curiosité chez les enfants. C’est pourquoi, il faudrait spécifier les enseignements à chaque catégorie d’enfants, a-t-elle ajouté.
«On n’enseignera pas un enfant de 17 ans comme on le ferait avec celui de 11 ans parce que cela va laisser le suspens et pousser l’enfant à savoir plus », a t- elle signalé.
Et d’ajouter : « Si nous le prenons pour un tabou, nous encadreurs d’enfants, rassurons nous qu’avec l’évolution de la Nouvelle technologie de l’information et de la communication (NTIC) nos enfants apprendrons ça quelque part ».
Rédaction